“Elle est où la mer ?” Les perles des touristes à Lille valent le détour

1 – “Comment ça on n’est pas à Bruxelles ?”

Des gens qui viennent toquer à l’office de tourisme de Lille pour demander s’ils sont bien en Belgique ça arrive assez souvent mine de rien. Et dans le tas, il y a même des Français. Si, si, si…

Il y a aussi cette fameuse fois où des Anglaises qui étaient à la recherche d’un magasin bien précis ont finalement atterri à l’Office de tourisme pour connaître son emplacement. Elles ont déployé face à l’hôtesse d’accueil leur magnifique carte de… Bruxelles. Les copines british étaient manifestement descendues au mauvais arrêt de leur Eurostar en provenance de Londres et pensaient réellement se trouver dans la capitale Belge.

2 – “Elle est où la mer ?”

A l’accueil de la place Rihour, les “Où sont les corons et les terrils ?” font partie du quotidien. Mais on s’habitue un peu moins à la non moins fréquente question “Où est la mer ?“.

Oui, des gens cherchent la Mer du Nord à Lille. Après on ne peut pas leur en vouloir totalement : Lille vient bien de l’Isle et comptait des dizaines de canaux (un peu comme Bruges) avant le XIXe.

3 – “On recherche la rue Peur-de-rien”

Ecorcher le noms des rues de Lille, c’est le passe-temps des touristes étrangers même s’ils font des efforts. Dans le florilège des noms de rues WTF entendus à l’Office du tourisme, nous avons :

• La place de Neptune = rue de Béthune
• La rue des enfants bossus = rue des chats bossus
• La rue Peur-de-rien = rue Jean-Sans-Peur

Quand la Braderie arrive…

4 – “C’est quelle rue la Braderie ?”

Pour mettre dans le GPS, une adresse précise c’est toujours mieux, non ?

5 – “C’est combien l’entrée ?”

Hey mais c’est pas bête comme idée ça de faire payer l’entrée de la Braderie. Mais seulement aux touristes qui posent cette question, bien entendu.

6 – “Les bidets, c’est sur quel stand ?”

Flâner et chiner à la Braderie ce n’est pas une activité de tout repos. Si certains viennent pour se laisser surprendre et acheter sur un coup de tête, d’autres sont à la recherche de la pièce qui manque à leur collection ou d’un verre collector bien précis. Il faut de la patience et un œil de lynx… ou un peu d’aide ? Des touristes se disent qu’on doit bien savoir où se trouve le stand des vieux téléphones rétro ou des croix de Saint-Christophe. Ce n’est absolument pas le cas mais on ne peut pas leur en vouloir d’avoir tenté le coup.

Merci l’Office du tourisme pour ce partage d’anecdotes et on se dit à l’année prochaine pour une nouvelle fournée de petite perles qui font plaisir.
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